Antoine Martinez, Maire de Bédarieux avec Jennifer et Dominique Antony devant le nouveau trompe-l’oeil de Bédarieux.
Le trompe-l’œil vu depuis le pont d’accès principal au centre du bourg. Mais démarrons la découverte du mur par son début…par le mur avant toute la conception du trompe-l’œil.
Le mur, avant! Ce mur ne se voit pas dans sa totalité, seule la partie supérieure est visible au premier abord vue du pont qui traverse l’Orb et qui vous mène au centre du bourg. Extraordinaire balcon appuyé sur un pylône de pierre.
L’arrivée du Pont Vieux sur la rive. Le mur découvre en premier abord sa partie haute, le bas du mur est en contre-bas.
Météo changeante et menaçante souvent au mois de mai 2018 rendant le travail sur le mur difficile, la pluie sur un mur fraichement peint risque de faire couler la peinture et impossible de peindre sur un mur mouillé.
Volets ouverts, volets fermés. Perspective.
L’Orb traverse Bédarieux. Charme des bords de l’eau.
Ici on peint les maisons en couleurs!
Le ciel se raccorde à la peinture.
Un gecko sur le mur accroché à une ligne peinte.
Travail sur l’échafaudage.
L’aigrette blanche familière des rives de l’Orb.
Premier tracé sur le mur. La précision est de mise.
Le contre-bas du trompe-l’oeil. Cette partie basse est visible au pied du mur, second point de vue sur la peinture.
le mur se construit.
La couleur s’installe.
En contre-bas de la route.
Peinture des génoises. Jennifer et Félix à l’œuvre.
L’architecture peinte s’impose. Passants effectuant la traversée de l’Orb, automobilistes accédant à l’autre rive, tous découvrent ces façades colorées si caractéristiques de la commune. Les couleurs donnent aux ravalements du bâti de la fraicheur et un charme indéniable. L’articulation des façades, la percée d’une rue traversante, la présence des arbres d’une rue dans la profondeur participent et contribuent à cette insertion par l’effet du trompe-l’oeil architectural dans le paysage panoramique.
Détails visibles en s’approchant.
Soleil, ombres portées de l’échafaudage sur le mur.
Le trompe-l’oeil est une vraie construction, picturale, composée, calculée, précise, œuvrant modestement à son efficacité.
Modelés, lumière et ombre s’installent.
Couleurs dans la ville.
Les pieds dans l’eau.
Le trompe-l’oeil est presque achevé. Presque mai pas tout à fait…
Monumentalité de l’architecture, soutènement. Le point de vue de la rue en contre-bas se précise.
À chaque niveau de l’échafaudage, la peinture avance.
Effet de contre-jour sur le haut (à gauche) . Tiens, il y a quelqu’un au balcon…
Dominant tranquillement le paysage, sur son balcon, un personnage veille sur le Pont Vieux.
Les couleurs donnent aux ravalements du bâti de la fraicheur et un charme indéniable. L’articulation des façades, la percée d’une rue traversante, la présence des arbres d’une rue dans la profondeur participent et contribuent à cette insertion par l’effet du trompe-l’oeil architectural dans le paysage panoramique.
Démontage de l’échafaudage.
Sous l’oeil impassible d’un curieux personnage.
Le trompe-l’oeil enfin se découvre.
Ils s’observent…
La nature et l’eau. En approchant le mur, l’assise rocheuse déjà visible se découvre un peu plus fait apparaitre la partie inférieure du trompe-l’oeil. Depuis le pont se révèlent au spectateur, en contre-bas, la structure rocheuse qui s’impose et soutient avec le contrefort bâti les constructions, crée une résonance du paysage des Causses, mais aussi la présence essentielle, évidente et forte de l’eau, de la nature si proche et d’une architecture canalisée et à demie souterraine propre à la ville. Au pied du mur, un autre point de découverte nouveau s’inscrit dans le parcours des rues.
Les fausses façades s’inscrivent à présent dans le nouveau paysage urbain.
Par le biais de la perspective et de l’étagement des points de vue, la peinture murale en trompe-l’oeil construit une image hautement évocatrice. Le regard doit pouvoir croire, loin de l’anecdotique, à ce qu’il voit, présence humaine immobile, en arrêt, convaincante, volets souvent clos pour la fraicheur des habitations, sérénité aussi par les couleurs des bâtiments, présence du végétal. Une harmonie et un charme discret se dégagent et modèlent une image nouvelle sur ce mur de Bédarieux. Image actuelle et vivante.
Le trompe-l’oeil contribue au patrimoine architectural de la ville, mais surtout au patrimoine vivant, actuel, positif. Il évoque également le patrimoine naturel environnant, si proche, aux paysages forts et attachant.
Entrée du cœur de ville.
Intrigant, étrange, tranquille, une présence…
L’affirmation joyeuse de la couleur dans ces façades peintes.
Une autre particularité de ce mur est due aux points de vue multiples et progressifs pour le spectateur. Le premier abord se fait par le pont. Passants effectuant la traversée de l’Orb, automobilistes accédant à l’autre rive, tous découvrent ces façades colorées si caractéristiques de la commune.